TY - JOUR AU - IFO, Suspense Averti AU - Sannier, Christophe AU - Jaffrain, Gabriel AU - GHOMSI, Hervis AU - OUISSIKA , Cherubins AU - Binsangou, Stoffenne AU - LOUVOUANDOU , Lisa AU - BOUETOU KADILAMIO , Leslie AU - BOUNDZANGA , Georges Claver AU - Mertens, Benoit AU - Pinet, Camille PY - 2022/01/26 Y2 - 2024/03/29 TI - Analyse et consolidation des résultats sur les estimations de superficie du couvert forestier et de ses changements entre 2000 et 2016 en republique du Congo JF - Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection JA - RFPT VL - 223 IS - 1 SE - Numéro spécial Afrique DO - 10.52638/rfpt.2021.587 UR - https://rfpt.sfpt.fr/index.php/RFPT/article/view/587 SP - 104-117 AB - <p>Des rapports précis et cohérents sur l'évolution de la superficie forestière et des changements d’occupation du sol sont importants dans le contexte de l’accord de Paris où les pays ont l’obligation de soumettre régulièrement leurs rapports sur le bilan émission absorption des gaz à effet de serre. Cette notification des changements peut avoir un impact direct sur les paiements par le biais de comparaisons avec les niveaux de référence (émissions) nationaux dans le cadre de la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, notamment dans le cadre du processus REDD+. Cependant avant cela, les pays sont invités à renforcer leur système national de surveillance des forêts mais aussi de production des produits cartographiques qui respectent des règles robustes d’évaluation de l’incertitude des estimations de l’évolution de la superficie du couvert forestier prescrites par la CCNUCC. Dans cette étude, nous présentons les résultats de la précision des nombreuses cartes forestières dont le Congo dispose en utilisant l’approche assistée par modèle développée par Sannier <em>et al</em>, 2014, adaptée au contexte de la République du Congo. Les résultats de l’étude montrent une sous-estimation des près de 50% des pertes forestières dans la période entre 2000 et 2014 que ce soit par la méthode des estimations directes ou des estimations par régression. La comparaison des deux méthodes montre que les estimations des pertes de la couverture forestière par la méthode échantillons point sous-estime l’estimation des pertes sur la période 2000-2014 ainsi que sur la période 2014-2016. Nous concluons qu’il faut renforcer les équipes nationales en charge de l’élaboration des cartes forestières mais aussi que le pays doit s’approprier cette méthode de Sannier et al. 2014 pour l’évaluation de la précision.</p> ER -